Dans notre imaginaire collectif, les limites sont parfois vues comme des barrières, des interdits, quelque chose qui freine. Pourtant, en thérapie comme dans la vie, un cadre clair est un espace qui protège, soutient et permet.
Le cadre, ce n’est pas la contrainte : c’est ce qui rend possible la relation.
Ce sont les repères qui posent la sécurité : un début, une fin, un lieu, des rôles, un rythme.
C’est ce qui permet de se détendre, de s’impliquer, de faire confiance — parce que les choses sont dites, posées, contenues.
Un bon cadre n’enferme pas, il soutient la rencontre.
Les limites, elles, nous aident à savoir où je suis, où est l’autre, ce que je ressens, ce que je choisis.
Elles nous évitent de nous perdre, de nous suradapter, ou d’envahir les autres malgré nous.
De vraies limites ne blessent pas, elles donnent forme à notre présence.
En thérapie, poser un cadre clair et respectueux, c’est offrir un espace où l’on peut être vrai, peu à peu, à son rythme, sans crainte d’être débordé·e ou jugé·e.
Et dans la vie, apprendre à poser ses limites, c’est un acte de clarté, de soin, et parfois même d’amour — pour soi et pour les autres.