Il arrive encore que la Gestalt-thérapie soit associée, à tort, à des dérives sectaires. Ces suspicions remontent à une époque où le métier n’était ni structuré, ni suffisamment encadré.
Mais aujourd’hui, cette représentation est obsolète et partiellement pénalisante pour les professionnel·les qui exercent avec sérieux et engagement.
Depuis plusieurs années, le champ de la Gestalt s’est professionnalisé en profondeur :
• Les formations sont exigeantes, longues (4 à 6 ans), et comportent un tronc commun de connaissances en psychopathologie et éthique, ainsi qu’un pré-requis de travail psychothérapeutique personnel.
• Les praticiens sont soumis à un code déontologique rigoureux, à une supervision régulière obligatoire, et inscrits dans une dynamique de formation continue.
• Les instituts reconnus sont regroupés au sein d’instances telles que la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse) ou l’AEGT (Association Européene de Gestalt-thérapie), garantes de la qualité du cadre professionnel.
La Gestalt-thérapie est une approche humaniste et relationnelle, qui s’appuie sur des références théoriques solides (phénoménologie, existentialisme, psychologie du développement, neurosciences), et qui continue d’évoluer au contact des recherches contemporaines.
Ce qui faisait autrefois débat – une posture non-directive, l’attention au corps et à l’expérience émotionnelle – est aujourd’hui reconnu comme un matériau de travail essentiel dans le champ de la psychothérapie.