On considère souvent la psychothérapie comme une démarche strictement individuelle, voire nombriliste : mieux se comprendre, apaiser ses souffrances, trouver un équilibre intérieur…
Mais ses bénéfices dépassent largement la sphère intime. En effet, un travail thérapeutique contribue aussi à renforcer le tissu social et citoyen.
Mieux se connaître, mieux comprendre l’autre, mieux être en lien
La psychothérapie invite à explorer ses émotions, ses réactions, ses blessures. En apprenant à reconnaître ses propres besoins et limites, on développe une plus grande capacité d’écoute et de respect envers les autres. On comprend mieux que les autres ont aussi des difficultés qui provoquent leurs comportements désagréables. On peut ainsi évoluer vers plus d'ouverture, vers des échanges plus authentiques, plus équilibrés et moins conflictuels.
Apaiser la transmission de la violence
Beaucoup de souffrances collectives trouvent leur source dans des traumas non reconnus ou non traités. En travaillant sur son histoire personnelle, chacun·e contribue à interrompre la chaîne de la répétition : moins de colère projetée sur autrui, moins de rigidité dans les rapports, moins de reproduction de schémas douloureux dans la famille, au travail ou dans la société.
Cultiver l’agentivité
La thérapie n’est pas seulement un soin, c’est aussi une école de responsabilité : apprendre à assumer ses choix, à voir sa part dans les situations, à prendre conscience de l’impact de ses paroles et de ses actes.
Vers une société plus consciente et solidaire
Ainsi, la psychothérapie contribue à "former" des citoyens plus conscients, capables de poser des limites saines, de dialoguer sans violence, d’accueillir la différence et de participer à une société plus juste. Chaque chemin d’évolution personnelle ouvre la possibilité d’un vivre-ensemble plus apaisé.
La psychothérapie nous rend plus disponibles, plus respectueux, plus acteurs… des progrès au cœur de la vie citoyenne et de la construction d’un monde plus humain. “Travailler sur soi” n’est pas un geste égoïste, mais bien une manière de nourrir sainement le collectif.
Et plus familièrement, “si je vais mieux, les personnes qui comptent pour moi iront mieux aussi" 🤗